Comment rouler en vélo ? Cyclisme, conduite intelligente

Comment rouler en vélo ? Cyclisme, conduite intelligente
Très souvent les conseilleurs ne sont pas les utilisateurs. Il en est de même pour les cyclistes. Toutefois, si on teste le vélo, on peut écrire dessus.

Amplement justifié par des tests concrets à vélo, partageons nos résultats et donc les préconisations d’usage. Pour un épanouissement et une conduite optimisé (sur la route ou non), voici un article rassemblant conseils et autres remarques de bon sens.

Pour un cyclisme intelligent

Prenons l’article à bras-le-corps avec cette première remarque sous forme de conseil : soyez à l’aise sur votre selle. En effet, prenons exemple avec la jambe du cycliste. Celle-ci doit être tendue lors du mouvement de pédalier. C’est indispensable pour une conduite vraiment confortable en vélo. De même, en toute logique, la position du corps ne doit subir presque aucune contrainte physique. Sur un vélo type VTT, la position quasi horizontale du dos avec la tête forcément relevée pour voir la route est malheureusement contraignante. On peut relativement y remédier en relâchant régulièrement la tête, et donc le point de cassure (au niveau du cou). Attention : il est évident qu’un tel comportement a lieu quand il n’y a pas de danger immédiat.

La transition est toute trouvée pour évoquer une dimension fondamentale pour une conduite intelligente en vélo : l’anticipation. On prévoit les épreuves potentielles en étant conscient de son environnement. Ecoutez vos sens ! Ce n’est pas parce qu’on roule à vélo qu’il faut négliger les sons (bruits d’autres véhicules, animaux…). L’anticipation permet donc d’une certaine manière d’affronter le danger de la route et d’éviter la chute. Mais elle permet aussi de réduire le risque de déraillement, probable lors d’une vraie utilisation du vélo.

Moyen de locomotion formidable, le vélo bien conduit n’est pas exempt de danger. C’est pourquoi il y a un impératif de sécurité notamment : toujours rouler avec des pneumatiques fermes. En effet, d’une manière quasi-systématique, la pression finit par sortir de la chambre à air. Par conséquent, il apparaît logique d’utiliser sa pompe à vélo avant de partir. Alors gonfler vos pneus à blocs avant d’enfourcher votre bécane !

On en vient ici à un autre thème relié à l’intelligence de conduite cycliste. Cela peut se définir selon ces critères :

  1. Objectivité & abstraction : Ceci rejoint la notion vue ci-dessus, à savoir la prise en compte réelle de son environnement de conduite. Il faut savoir se regarder faire du vélo. Ceci nécessite une capacité d’abstraction nécessaire à une intelligence de conduite.
  2. L’intelligence par les réflexes : être conscient provoque les bons réflexes. Soyez un cycliste intelligent : ayez le réflexe de ralentir plutôt que de freiner, le réflexe d’éviter un trottoir en déplacant le centre d’équilibre du vélo etc.

Il est conseillé de baisser ou non une des pédales lors de l’inclinaison du vélo, ceci due à la prise d’un virage. Effectivement, le vélo se penche lors d’un changement de direction. On évitera un contact sol-vélo si (exemple virage à gauche) on lève une des pédales (celle de gauche pour notre exemple). Cet article se finit sur ce détail de conduite. A vos vélos, et prenez du plaisir à conduire intelligent !